Quand une femme n'est pas dans la norme, il est courant pour
certains machistes de parler d'elles comme étant LES GRANDES HYSTERIQUES, terme
mis en avant par le psychiatre et neurologue Charcot au dix-neuvième siècle.
Certaines d'entre-elles se sont illustrées dans la politique comme la Reine
Christine, immortalisée au cinéma par Greta Garbo, ou Léonie Léon, la maîtresse
de Gambetta que l'on accusa de la mort du grand homme. Pourtant le député
prononça son prénom avant d'expirer.
Les faits-divers consacrés
aux femmes criminelles fascinent le public qui semble mal à l'aise
d'admettre qu'une épouse ou une mère puisse ôter la vie. Pourtant, l'ogresse de
la Goutte d'Or a étouffé plusieurs bambins avant d'être enfermée dans un asile
de fous et Bonnie Parker est entrée dans la légende avec son amant Clyde Barrow.
De grandes mystiques telles Thérèse de Lisieux et Marthe Robin
sont toujours vénérées par des croyants.
Dans le milieu artistique
également, on n'a pas oublié la sculptrice Camille Claudel que sa famille laissa
végéter jusqu'à sa mort dans un hôpital psychiatrique ou Joan Crawford, immense
actrice mais piètre mère.
Ce ne sont que quelques exemples parmi
bien d'autres que vous retrouverez dans cet ouvrage qui est, en quelque sorte,
un hymne féministe.
LES GRANDES HYSTERIQUES livre collectif
éditions Prisma 206 pages 17,50 €
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